Système solaire

Quelqu'un a-t-il déjà dit que pour comprendre l'infiniment grand il faut regarder l'infiniment petit ? Sans doute mais j'ai oublié son nom. Et je confirme. Et si d'aventure personne ne l'a encore dit, eh bien je l'affirme.

J'espère que plus personne parmi vous, n'a besoin de découvrir la structure de l'atome ? Tout le monde sait maintenant (du moins je l'espère) à quoi ressemble le fameux atome d'hydrogène, celui auquel on se réfère le plus souvent ? Non ? Filez vite vous documenter avant que je ne me fâche ! :o) Vous trouverez plein de choses là-dessus sur le net, fort passionnantes au demeurant (à condition que vous laissiez de côté les formules mathématiques réservées aux seuls initiés... Cependant, si elles vous tentent, ne vous gênez pas !)

Donc cet atome se présente sous forme d'un noyau composé de protons et de neutrons autour duquel gravitent, sur des orbites bien définies, des corps appelés électrons, en nombre variable.

Et c'est maintenant que vous vous dites : "mais qu'est-ce que cette histoire d'atome vient faire dans un blog comme celui-ci ?" Rassurez-vous, je ne fais pas de "hors-sujet" et vous allez comprendre.

Ce que le profane ne sait généralement pas, c'est que l'électron n'est pas seul sur son orbite. Il a exactement en face de lui de l'autre côté, sur la même orbite et caché par le noyau, un autre électron qu'il ne verra jamais car l'un semble entraîner l'autre et le contrebalancer. Est-ce que vous commencez à entrevoir où je veux en venir avec mon mini cours de physique ?

Le système solaire, ainsi que beaucoup d'autres systèmes, est exactement à l'image de l'atome d'hydrogène qui compose cet univers. Le soleil en est le noyau, les planètes les électrons. Et chaque planète a en face d'elle, dans sa diagonale et de l'autre côté du soleil, une jumelle qu'elle ne rencontrera jamais et dont elle ne soupçonnera l'existence que lorsque ses moyens scientifiques le lui permettront.

C'est bien beau tout ça me direz-vous, mais comment est-ce possible ? C'est très simple. Non seulement toute vie est mouvement, flux et reflux, mais rien ne peut fonctionner sans son contraire. Ceux qui ont étudié l'électricité sauront de quoi je parle car nous fonctionnons sur le modèle du courant alternatif. Tout a un pôle positif et un pôle négatif, indispensables si on veut que le courant passe pour engendrer la Vie. Ainsi, la Terre sur laquelle nous sommes est actuellement le pôle négatif et sa jumelle le pôle positif. A un moment donné, le courant s'inversera et le négatif deviendra positif et le positif négatif et ainsi de suite, sans fin. Evidemment, tout ceci se fait sur des milliers d'années. Et sans ce va-et-vient incessant, pas d'électricité, donc pas de vie.

La matière et l'antimatière dont nous avons déjà parlé. Les deux Terres se repoussent et il serait absolument vain de vouloir envoyer une quelconque sonde ou truc-poussif-volant explorer les environs de notre jumelle : ce serait l'explosion dès l'approche de la zone positive. Mais que voilà une bonne occasion de vous reporter à l'article sur l'antimatière !

Quant aux planètes, les électrons du système, elles peuvent, comme dans le cas de l'atome, avoir des orbites proches du noyau et planes, ou lointaines et complètement inclinées par rapport aux autres. Nous ne connaissons encore pas toutes les planètes qui gravitent autour du Soleil. Pluton n'est pas la dernière. Jadis, il y a très longtemps, il existait une planète entre la Terre et Mars, là où se trouve maintenant la ceinture d'astéroïdes. Elle a explosé après être sortie de son orbite à la suite d'une collision avec une autre planète folle, sortie elle aussi de sa route et venant du fin fond de l'univers. Le système se trouve donc avec une planète en moins qu'à l'origine et une Terre qui conserve encore le souvenir de cette catastrophe.

Notre système solaire n'est ni plus ni moins qu'un des milliard d'atomes constituant quelque chose de gigantesque dont les virus vivant sur les électrons ne peuvent se faire la plus petite idée, tout comme les virus vivant sur un corps humain qui ignorent totalement de quoi ils font partie.