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    On fera généralement vite taire celui qui la dit ou qui l'écrit. Si on ne le réduit pas au silence, il ne sera généralement pas cru parce que le plus souvent, on préfère croire aux histoires les plus abracadabrantes plutôt que la simple vérité.D'autre part, il faut savoir que celui qui dit la vérité déclanche invariablement des forces... maléfiques disons-le, agissant par l'intermédiaire d'autres personnes, des forces qui ont tout intérêt à maintenir ce monde dans l'ignorance et la superstition en cette fin d'âge de Kâli. C'est ainsi que c'est celui qui dit la vérité qui passera pour un menteur et un imposteur alors qu'il n'est mû que par la seule volonté de tirer les gens vers le haut en tentant de les sortir de la nuit dans laquelle on veut les maintenir. 

    La vérité est simple. Et comme elle est simple, elle s'énonce simplement, par des phrases courtes et des petits mots de tous les jours, de façon à être comprise par tout le monde, car tout le monde a droit à la vérité.

    Aussi, ne nous méfierons-nous jamais assez de ceux qui prétendent la détenir et qui s'expriment de façon totalement hermétique et incompréhensible, avec des mots qui ne veulent rien dire, espérant ainsi que grâce à ce langage spécial, le grand public reconnaitra en eux les maîtres ou les "contactés" possédant la vérité.

    Ce faisant, ils font le plus grand tort à ceux qui les suivent car ils retardent leur évolution. Or le premier des droits de l'individu est le droit à l'évolution. C'est un droit inaliénable. Et celui qui répend le mensonge au lieu de la vérité, celui qui aveugle les gens au lieu de les éclairer, celui qui, pour des raisons matérielles ou de puissance, tient volontairement la masse dans l'ignorance, ajoute une dette considérable au passif de son karma, dette qu'il mettra peut-être plusieurs vies à rembourser.

    Et je tiens à dire que, vu que ma mission ici va s'achever, je ne peux me permettre de prendre ce risque. A vous donc de tirer les conclusions qui s'imposent au sujet de mes écrits.

     

     


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