I.V.G.

J'ai préféré mettre l'article à la lettre "I"...

I.V.G., c'est moins brutal à prononcer qu'avortement, non ?

Alors, vous allez me dire, mais qu'est-ce que l'avortement vient faire ici ? N'oubliez pas que ce blog n'est pas seulement dédié au paranormal. Il est là aussi pour aider à prendre des décisions (mais oui) et éventuellement, réconforter et rassurer.

Parlons donc de l'avortement, ne serait-ce que pour déculpabiliser un grand nombre de femmes qui s'y sont soumises plutôt mal gré que bon gré et qui se demandent encore si elles ont réellement commis un meurtre ou pas. Mine de rien, je suis persuadée que certaines d'entre elles ont un problème de conscience, même si elles n'en disent rien.

En premier lieu, précisons qu'en aucun cas, l'avortement ne doit remplacer les méthodes contraceptives. Il est et doit rester un recours ultime, et en tous les cas, être pratiqué dans les conditions sanitaires requises. Et il existe suffisamment de moyens de contraception pour éviter d'en faire un usage banalisé.

Ce que je vais dire ne relève pas d'un avis personnel mais de la réalité.

Lorsqu'un homme et une femme font un enfant, ils font une masse de protoplasme, c'est-à-dire un corps, et seulement un corps, comme une couturière ferait une robe ou un costume. Il ne vous viendrait pas à l'idée de dire que la robe ou le costume vont se mettre à danser parce qu'ils sont prêts, n'est-ce pas ? Il faut que quelqu'un les enfile d'abord et ensuite, ils pourront s'animer.

Et bien c'est exactement pareil avec la conception d'un enfant. La mère peaufine le corps du bébé jusqu'à ce qu'il soit prêt, mais en aucun cas, ne l'anime elle-même. Il faut pour cela que quelqu'un vienne l'habiter. Quelqu'un qui aura choisi de revenir du monde astral sur terre avec les parents qui conviendront le mieux à la bonne continuation de sa mission. Une fois sa décision prise, cette entité toujours dans l'astral, se rendra en un lieu semblable à une salle d'opération d'où, sans douleur, il sera projeté dans le corps à naître. Mourrant ainsi au monde astral, il renaîtra au monde terrestre.

Mais il n'y va pas immédiatement dès que la femme est enceinte. Si bien qu'il se passe quelques mois avant que le corps du bébé soit habité par une âme et durant ce laps de temps, ce corps n'est ni plus ni moins qu'une cosse vide, un zombi, un costume qu'on confectionne jour après jour.

Diriez-vous que vous commettez un meurtre si vous donnez un coup de couteau au costume ? Non évidemment. Là où les choses changent, c'est si vous choisissez de donner le coup de couteau quand il y a quelqu'un dans le costume. Votre geste sans conséquences se tranforme alors en meurtre.

Il en est exactement de même pour l'avortement. Avant un certain temps, il n'y aura personne dans le corps du bébé. Je considère que l'idéal pour ne pas risquer de commettre une faute, est de décider de la chose dans les trois premiers mois de la grossesse, avant que le bébé ne bouge. En tous les cas, après six mois, vous pouvez être sûrs que votre geste se transformera en meurtre car vous aurez alors ôté la vie à l'individu qui se sera glissé dans le corps du bébé.

Pour ne pas commettre d'impair, il est donc vivement souhaitable que la loi ne retarde pas plus encore le délai pendant lequel une I.V.G. peut se pratiquer. Le but de l'I.V.G. est de venir en aide aux femmes en détresse, non de les transformer en meurtrières et d'ajouter ainsi à leur désespoir.

Ne vous culpabilisez donc pas pour un avortement pratiqué dans les délais. Dieu ne vous en tiendra pas rigueur, je peux vous l'assurer. Il est cependant préférable de prendre ses précautions avant l'acte si on veut être sûrs de ne pas avoir d'enfant, l'avortement n'étant pas une solution à la surnatalité.